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9 décembre 2015

Ma SaintéLyon

Après l’EmbrunMan, je devais faire le marathon de Nice-Cannes, suite à des problèmes logistiques, je n’ai pu y aller. Je me suis alors « rabattu » sur la SaintéLyon. Evidemment je n’ai pu faire qu’une prépa allégée, et avec l’arrivée de la neige dans les semaines à gros volume ben c’était pas top. Mais le but était de découvrir l’univers des grands trails, et surtout de finir.

J’ai commencé la course le samedi, j’ai emmené Lilou et Lola au Noël du CERN, niveau horaire ça devait coller, fin à 15h15 pour prendre le train à Bellegarde à 15h58, Steph me posais la clio sur le parking frontalier, et elle prenait le 5008 pour rentrer devant la gare … . Et ça n’a pas collé, spectacle de Noël en retard, sorti du CERN à 15h40, évidemment le train ne m’a pas attendu… . Le prochain était à 18h, une arrivée à Lyon à 19h25 et là je me dis : « Ben j’y vais quand même, en comptant que l’organisation ait pris du retard ». Car sur le papier j’allais être hors délai.

Après 2 heures d’attente, je prends le train, j’arrive à Lyon, métro, pas tram (sur le coup du stress, je laisse passer 2 trams car ils ne vont pas au bon endroit pour moi. Je vais à la Halle à pieds, ce n’était pas très loin, et en plus je n’ai qu’à suivre les camel-backs). J’arrive à la Halle Tony Garnier, le temps de récupérer le dossard, de trouver son chemin dans ce halle, le guichet pour vendre les billets pour Sainté est fermé, et je sors en même temps que ceux qui prennent la navette, mais pour le relais. Là ça ne sent vraiment pas bon. Bref, je double tout le monde, je vois un bus, je demande : « Il n’y a plus de bus pour St Etienne ? » « si, c’est le dernier » , je monte j’explique mon cas au chauffeur, il me laisse monter sans billet, MERCI. Et je m’assois dans les escaliers de la 2ième porte. Ouf, ça va mieux, je me relaxe enfin.

Arrivée à St Etienne, j’ai compris l’ampleur de cette course, 2 bâtiments entièrement remplis de coureurs, une dizaine de camion de déménagement pour ramener les sacs, des bénévoles super sympas … . Je vais à la pasta-party, on me demande si j’ai un ticket, je ne sais plus, je ne sais même plus si j’ai réservé (pas tout à fait relaxé, en fait), donc je paye dix euros pour manger, la gentille madame me remplit un papier pour me faire rembourser à Lyon si j’avais déjà payé lors de l’inscription (pour la petite histoire, j’ai retrouvé le papier chez moi, vu les circonstances je n’étais pas à 10 € près). Je mange, ensuite j’essaye de me reposer, et j’attends le départ. A 23h30 je m’avance vers le départ, et ça fait vraiment du monde. Le temps passe extrêmement vite, des applaudissements pour une personne disparue, qui était très impliquée dans l’organisation, des applaudissements pour Paris, et c’est parti.

Je démarre à un rythme assez soutenu, afin de ne pas me faire piéger par la suite dans les rétrécissements, tout se passe bien, nous voyons le lever de la lune – un croissant horizontal rouge – c’était magnifique, puis la guirlande de frontale derrière moi. Pour le reste c’est une succession de montée –descente –route – chemin – sentier – ravitos (qui sont d’ailleurs exceptionnels, sous chapiteau, avec tout ce qu’il faut de la charcuterie aux barres énergétiques. … . Le dénivelé n’est pas très important (1800 ), mais certaines parties sont assez pentues, l’ensemble est assez vallonné, et je ne m’attendais pas trop à ça, bref tout va bien jusqu’à mi-course. Après l’allure baisse peu à peu et les jambes me font de plus en plus mal. Vers la fin (les 10 derniers kilomètres) je n’arrive plus à courir ni en montée et ni en descente. Les 3 derniers kilomètres sont interminables, je regarde sans cesse ma montre, enfin j’arrive à Lyon, mais avant il faut descendre des escaliers, beaucoup d’escaliers, les spectateurs m’encouragent « allez encore 300 mètres » puis les panneaux de décompte, la Halle, la ligne d’arrivée. Stop je marche. Direction la table de ravitaillement, je me fais bien plaisir. Je m’assois 10 minutes, je me relève. Ensuite je vais chercher mon tee-shirt finisher ; puis les vestiaires. Et j’ai pu prendre une douche sans faire la queue ! Du jamais vu, une remorque douche. Organisation au top ! Après, un peu de queue pour manger (mais ça va), et enfin tram (Et je comprends mon erreur de la veille, les 2 trams allaient à la Halle, mais pas au terminus que j’avais marqué sur mon road-book). Puis le train, où je dors quasiment tout le long du trajet, je récupère la voiture, je monte à Chézery, petit arrêt chez Franck et Cath pour la récup – ils devaient venir avec Stef à Lyon pour l’arrivée, mais il aurait fallu que je mette un peu plus de temps …. . Puis mairie pour voter, ensuite grosse sieste en attendant ma petite famille, et encore un peu de dodo après !

Bref c’était une chouette course, une organisation vraiment au top, des spectateurs à fond toute la nuit, et un premier grand trail pour moi ! Pour les points à améliorer, adapter la prépa à la course, et difficile de faire une prépa fin de saison chez nous (neige), enfin courir la nuit c’est sympa, mais j’aime bien les paysages aussi ! Et évidemment, garder ce principe fondamental de garder une heure de battement sur l’horaire critique !

Ludo

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